American Horror Story
À chaque saison, son histoire. American Horror Story nous embarque dans des récits à la fois poignants et cauchemardesques, mêlant la peur, le gore et le politiquement correct. De quoi vous confronter à vos plus grandes frayeurs !
En cours | Américaine, US | Pas de durée |
Drame, Epouvante-Horreur, Drama, Horror, Thriller, Mystere, Science-Fiction & Fantastique | FX, Ciné+ Frisson | 2011 |
5 avis favorable
1 avis neutre
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9.09 - La Survivante
Final Girl
De nos jours, un jeune homme (Finn Wittrock) se rend au camp, désormais déserté, mais encore emprunt des restes du festival d'Halloween 1989. Alors qu'il prend des photos, il est surpris par Montana, qui lui pose un tas de questions sur l'époque actuelle.
Diffusion originale : 13 novembre 2019
Diffusion française :
13 novembre 2019
Réalisat.eur.rice.s :
John J Gray
Scénariste.s :
Crystal Liu
Guest.s :
Lou Taylor Pucci
,
DeRon Horton
,
Tara Karsian
,
Leslie Jordan
,
Lily Rabe
,
Dylan McDermott
,
Sean Liang
,
Finn Wittrock
Clap de fin pour 1984 fort sympathique globalement. Certaines intrigues ont des conclusions plus satisfaisantes (Montana, Jingles et Bobby) que d'autres : on voit venir de très loin que Brooke n'est pas morte et j'aurais aimé un ultime twist à son sujet. D'autres trucs comme Margaret qui en fait n'est pas morte et qui s'est planquée 30 ans sans chercher à se venger, mouarf.
La conclusion autour de Bobby et de son père reste la partie la plus touchante et réussie : Finn Wittrock y est excellent et on le sent plus mature qu'avant. John Caroll Lynch est superbe et sa redemption story aura été le point fort de cette saison. Le final est bourré de bonnes idées : les fantômes qui passent leur éternité à protéger Bobby en tuant sans cesse Ramirez, la réconciliation Brooke/Montana, tout le jeu autour de la "frontière des fantômes" avec cette super scène où Trevor tente de se traîner vers Montana, ou encore la partie dans le présent avec Donna et la nouvelle vie de Brooke. En revanche, le fait de savoir en coulisses qu’Emma Roberts a eu des propos transphobes contre Angelica Ross, même si elle s’est excusée quand elle a vu que ça tournait mal, ternit un peu cette fin.
À part ça, comme toujours avec AHS, c'est un final qui aborde tout ce qui a fait l'intérêt de la saison et ne laisse rien au hasard, nous donnant la sensation que l'histoire est totalement complète et que le reste est à la liberté du spectateur (Bobby qui peut vivre sa vie et vivre son époque).
La narration est toujours franchement exemplaire, comme à chaque saison, Murphy se permet des ellipses, en avant, en arrière, un découpage bordélique et pourtant maîtrisé, qui nous tient constamment en haleine sur chaque épisode et fait un dernier tour d'horizon de tout ce qui a fait le sel du thème cette année.
Une saison très sympathique, probablement la plus constante de toutes, même si le milieu de saison est le plus mémorable. Mais c'est en fait révélateur d'un truc qui m'a frappé lors des derniers moments de cet épisode : je me suis énormément attaché à tout ce lot de personnages. Sans doute plus qu'aucune autre saison d'AHS. La fin est belle mais aussi ultra mélancolique : penser à tout notre groupe qui n'a jamais pu s'échapper du camp, qui sera bloqué dans l'esprit "80's forever", est à la fois marrant, satisfaisant, et triste.
C'est une très belle idée pour refléter notre fascination pour le rétro de cette époque (ce que le final rappelle d'ailleurs, le comeback des 80's en cours), et j'ai rarement vu une mini-série parvenir à me rendre nostalgique en si peu d'épisodes.
Après Apocalypse, c'était une très bonne chose d'alterner avec une saison plus simple, mais avec tout de même beaucoup de choses à dire et une belle histoire à raconter. Adieu camp Redwood, tu me manques déjà !
Moyenne de la saison : 14.44
Pour le fun, voici mon classement des saisons d'AHS avec leurs moyennes :